Négritude et Tango
«Les esclaves ont participé à la fondation de Buenos aires et aux guerres qui en ont modifié le destin. Un des premiers bandonéonistes de ce récit était lui-même fils d’esclave: difficile d’imaginer le tango comme création indifférente à la présence de la négritude.»
Monica Maria Fumagalli, danseuse professionnelle, danse et enseigne depuis plusieurs années. Elle a traduit divers essais de l’espagnol, en particulier : Rafael Flores Montenegro, Le tango et ses labyrinthes, ABRAZOS; Gloria et Rodolfo Dinzel, Le tango, une recherche passionnée de la liberté, ABRAZOS; Sonia Abadi, Le bazar des étreintes, ABRAZOS ; Rafael Flores Montenegro, Carlos Gardel, tango sans fin, Viennepierre, Milan. Ses deux livres, Jorge Luis Borges et le tango, et Carlos Gavito, sa vie, son tango, écrits en collaboration avec Massimo Di Marco, ont été publiés en Italie et en Argentine.
Emanuela Bussolati s’occupe d’éditions pour la jeunesse. Ses livres, publiés dans plusieurs langues, ont été récompensés par divers prix. En découvrant le tango, elle a été fascinée par la complexité de son langage, traces de pas mais, avant cela, de musique, d’histoire, de culture et de flux de populations. Pour en faire partager la richesse, elle a cru au projet Un paso más.
Un paso más est né d’une idée de Maria Fumagalli et Emanuela Bussolati. Cette collection regroupe sous plusieurs titres, dont le troisième est publié ici, les conférences données par Monica Maria Fumagalli dans divers pays européens, à Cuba et en Argentine, et la documentation collectée durant ses nombreux voyages à Buenos Aires.
